Saturday, March 20, 2010

Mes ..... Tes ....... Nos

Je ne t’oublierai pas

Mon premier amour toi

Mon premier vrai sourire

Mes plus beaux éclats de rires

Ma possession du bonheur

Ma crainte et ma peur

Si demain sera un jour

Ma déception d’amour

Mes pleurs versés

Mon cœur blessé

Mon âme aux anges

Tes sentiments en échange

La chaleur de tes doigts

La paix dans tes bras

Ta vertu et ton moral

Ton être sentimental

Ton style classique

Ton homme unique

Nos disputes et nos baisers

Nos discutes apaisées

Nos minutes volées

Nos ailes envolés

Nos étés de plages

Nos voyages et nos rivages

Nos cafés et nos fumées

Nos fatigues enfumées

Nos ruses trichées

Nos livres de mots fléchés

Je ne t’oublierai pas

Tu es au creux de moi

Ton silence pour dire ça va

Quand ça va mal des fois

Mes sourires pour ne pas pleurer

Seule, sans toi, je vais errer

Tes lèvres versent dans ma bouche

Des larmes qui me touchent

Et me brûlent d’un feu ardent

Me séduisent pour « ce » longtemps

J’ai larmoyé des chansons dans ta voix

J’ai pleuré ma chanson et ma joie.

J’ai saute de la réalité en rêves

Tu étais Adam, et j’étais ève

Mais je sais qu’un jour viendra

Pour faire les premiers pas

De mon rêve je me réveillerai

Ce monde réel je pénétrerai

JE NE T’OUBLIERAI PAS…

Lettres Mortes

En quoi vais-je colorier la blancheur de la feuille

Aux tréfonds de mes pensées assise sur le seuil

De ta vie enlevée, arrachée de mes aigles étendues

Tu es parti, je me suis accrochée à ces vers tant relus

Comment vais-je caresser les chiffres et les lettres

De ces dires larmoyés du sang de ton encre

L’hymen stérile que ton départ engendre

A réduit le prétérit à « ne plus être »

J’aurai aimé verser quelques vers

Sur ton sourire promettant, ne promettant rien

Qui d’un coup s’égara dans cet univers

Croisant mon imagination qui vagabonde bien

J’aurai aimé m’honorer de toi qui dort

les yeux éteints et le teint ivre mort

J’aurai tracé les cicatrices de ton corps

Que je tatouerai sur le miel de mes pores….

Même si j’écris pour plutôt ne pas laisser

Naître aucun vide dans un cerveau blessé

Il est temps de libérer mes plumes multicolores

Attachées à des feuilles stériles et incolores

Et Puis,

Tu es parti sans rien dire

Je suis enterrée dans les souvenirs

Tu n’as éprouvé aucun remords

Nous n’étions qu’un en deux corps

Et puis, je suis la, je fais revivre

A travers un souvenir charmant

Le temps d’antan et le présent

Que je conjugue dans l’avenir

Ton amour enfoui réduit en cendre

Le reste de toi, le feu de ta flamme

Marqué de plaies noires et de lames

Qui de jour en jour couche dans mon calendre

Et puis je suis la, je t’aime encore

Moi qui a beau croire en amour réciproque

Saurais-tu ce que j’ai dans le corps?!

Je demeure recluse dans ton chagrin qui m’évoque…

Un jour tu sauras...

Si tu savais combien je t’aime

Si tu savais combien j’ai peur

Si tu savais quel bohème

De t’avoir dans mon cœur….

De vivre au jour le jour

Sans jouir du plaisir

De penser à ce « toujours »

Au droit de m’appartenir…

De t’aimer sans revanche

Sans complexe ni profits

D’inventer les dimanches

De t’aimer dans mes nuits….

De t’aimer et pourtant

Tu es trop loin de moi

Tu n’es qu’un enfant

Qui se met hors la loi ….

Tu es une passion

Je suis un émoi

Tu es une émotion

Je suis un désarroi

Tu n’as peur de rien

Pourtant je te fais peur

Malgré tout ce que je crains

Je fuis ta douleur…

Quel bonheur de t’aimer

Quelle joie de vivre

De sentir, de rimer

Avec ton esprit ivre

Quelle belle assonance

De dialoguer avec toi

Quelle forte résonance

De lire c que tu conçois

Quel effroi quel horreur

Quel peine quel malheur !

Tu quitteras ta Dame

Tu auras une femme

Tu connaîtras d’autres âges

D’autres peaux et rivages

Tu nag’ras dans une mer bleue

Dans le plus clair des cieux

Je souffrirai ta douleur

Je n’ serai rien que fanée

Elle rayonnera oiseleur

Te prendras à ses filets

Une maman ou amante

Amie ou confidente

Chérie ou découverte

Tu m’oublieras certes ….

Et lorsque tu songeras

A nous, à toi et moi

Peut être tu afficherais

Un sourire troublé

Ce jour là t’auras compris

C’est quoi être infidèle

Une pensée volée suffit

D’assombrir ton beau ciel…